samedi 28 juin 2014

L'Ariégeoise 2014

Encore un défis sportif lancé par le club AVS/ASD.
Les hommes du jour : Gilles et Dédé prêts à en découdre avec la Mountagnole.
Guy, Jérôme, Jean Luc et son fiston Hugo qui se sont alignés sur le départ de la Passejade
8h30 pétante : top départ. Entre le « coup de feu » et le passage de la ligne de départ, il nous a fallu patienter 5 bonnes minutes. Nos compères les « Passejadois » nous confirment qu’entre les premiers et les derniers à franchir la ligne il s’est écoulé ¼ d’heure (pour dire la renommée de cette cyclosportive… Je crois qu’il y avait près de 2700 inscrits sur cette seule course !).
Une mise en jambe roulante jusqu’à Roquefixade. J’ai bien compris l’intérêt des pelotons qui te permettent d’avancer rapidement sans trop laisser de jus. Mais ça peut être un piège, ils t’aspirent et peuvent te sucer l’énergie plus rapidement que prévu ! Dès la première difficulté, le col de Roquefixade en l’occurrence, le peloton ne te sert plus à grand-chose surtout quand tu décroche. Premier col passé sans trop d’encombre. Le Gilles est en canne, moi je suis plutôt sur le mode gestion. Et je vais gérer jusqu’au pied du col Pas de Soloumbrie. Vu l’état dans lequel je me suis trouvé dans cette ascension, je suis un mauvais gestionnaire ! Le Dédé, il a explosé. Des plumes partout. Le morale dans les pédales pendant 10 km jusqu’à vouloir rendre les armes… Et Beille qui m’attend. Je l’entends se marrer la gueule en voyant mon état et m’imaginant sur ses lacés. Gilles m’a attendu au point haut. Merci mec, ça donne du baume au cœur. Laisse-moi juste le temps de me rafraîchir, de me re-sucrer et, promis, je repars pour l’ascension finale. Je me refais la cerise le temps d’arriver à Les Cabannes. Petit break « restauratif » et nous voilà au clou du spectacle. Le panneau est clair : 16 km de grimpette avec une moyenne de dénivelé à 8 % et un max à 10 %. Du jamais vécu pour mes guibolles… Les lacés s’enchainent, les mètres s’égrainent jusqu’à devenir kilomètre. Quand j’en double un (qui est à pied en règle général, bouffé par les crampes) deux ou trois le vengent sans scrupule. Le mythique km10. Le redoutable 10 %. Facilement reconnaissable : t’avances plus ! Une hécatombe, du monde partout qui pousse et souffle. Reste sur le vélo Dédé, ne te laisse pas influencer par cette petite voix qui te susurre « Allez… juste quelques pas à côté de ton vélo, personne n’en saura rien… » Vadé rétro Satanas, j’ai un maillot sur les épaules, des couleurs à défendre ! Gilles n’est pas plus gaillard que moi, il est toujours devant mais il se rapproche. Pas que j’aille plus vite, mais c’est à son tour d’éparpiller ses plumes sur le parcours !... A force de volonté et d’haltes réconfortantes, le col de Beille sera vaincu. Peu importe notre temps (5h41) et notre classement (1533/2501 arrivants). Je peux vous le certifier : on y a mis du cœur et de l’énergie ! A refaire ? Aujourd’hui je vous le dis : non ! Mais demain ?...

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