lundi 25 mars 2013

Les 2000 de BRUNIQUEL

Peut-on appeler ça les 2000 ????

Départ pour 3 vaillants seulement le matin à 6h45 de Fonco (peut-être pour éviter le mal à la tête de certain l'année dernière...), pas mal de grisaille, mais la pluie à cessée,on part quand même, de toute façon, pas le choix !!!
Arrivée là-bas vers les 9h, déjà beaucoup de monde, l'inscription, un petit café et on y va.
Le temps se dégage, il fait vite chaud dans les montées, on enlève les couches au fur et à mesure  jusqu’à se retrouver en tee-shirt.
Ne voyant pas la bifurcation entre le 45 et le 63, au deuxième ravito, on se rend compte que nous sommes en fait au troisième, il reste que 11 bornes à faire. Au final donc un beau 45 avec environs 1300 de D+. De belle grimpette avec un peu de boue dans la dernière partie et de superbe descente en single au milieu de cailloux.

Plus de 500 participants, mais pas de réel 'bouchon' sur le parcours. Un bon petit Aligot à l'arrivée, une bière au bar du village et on repart direction chez Didier pour un casse croûte et une dernière bière.


dimanche 3 mars 2013

Garoutade

Garoutade, 24/02/2013
Un départ dans la bonne humeur, le samedi, petit crunch à Prades, une soirée pasta et un lever au petit jour : ça neigeote, ça caille sec, vitesses gelées sur le vélo de Pascal, moyeu bloqué par le froid, ça promet ...
Départ 7h20, 1km de plat, emmitouflés sous plusieurs couches , putain de froid... C'est le silence...
Et ça grimpe, grimpe, deux taïchous lâchés... Pascal se réchauffe et mène le train avec le Jérome, le Didier et le Dédé suivent, le Patrick dans leurs roues , Yakari assure...
Première descente, tranquille,  ça déroule sauf pour Sancho qui freine déjà... Les deux taïchous sont définitivement perdus, les gars de la vallée s'envolent avec le Didier... Une bosse et c'est repartie, montagnes russes et rencontre avec un vent glacial à écorner les cocus ? Moins 8 ressenti, petite vallée tranquille , le soleil pointe timidement, ça remonte et premier ravito. Le gruppetto attend les deux zoulous mais ça caille dur, ils repartent... Ca monte et première descente infernale, du bien tabassant, Dédé et Didier se tirent la bourre, vainqueur Dédé, plus brulé que son camarade... Mais ils sont vite dépassés par des enduristes ++ qui avalent et dévalent les singles comme dans un bac à sable, les Ariègeois ont un petit niveau en descente. Voilà le gruppetto qui avalent une méchante crête exposée plein vent, raffale à 90, le Dédé a failli s'envolé, il met pied à terre, le Didier lutte avec éole, Yakari arrache tout avec son tracteur, le Jérome semble en prendre un coup et le Pascal s'envole déjà vers le sommet... Mais comment fait-il ? Il laisse une dizaine de gogo pédaler dans la semoule et descend le 2ème single de merde. Le Dédé achève ses plaquettes dans la ravine, plus de frein arrière, c'est génial de descendre sur le frein avant... Tout ça pour faire quelques furieuses ruades pour épater le Didier...
45 mn derrière le Rémi et le Sancho affrontent la tramontane et le froid, Rémi pousse , pousse le vélo... Il ressert ses cales aux chênes lièges et dévalent à leur tour. En bas trois camions de pompiers : une épaule cassée ? Une cheville ? Et Une gueule écrasée sur un rocher, du sang partout, la garoutade ça éclate...
Les gars de la vallée finissent en beauté, arrivée à cinq heure au bout de 8h30 de ballade, les taïchous arrivent une bonne demi heure après, tout le monde content d'en avoir fini avec cette belle correction.


La garoutade c'est fait ! A quand la prochaine ?