vendredi 28 mars 2014

Sortie VTT du 28 03 2014

Une belle brochette de vététouilleurs pour participer à cette sortie. En chef de fil, Dédé avec, une idée en tête : celle de partir à la recherche d’un sentier qui nous mènerait à flirter avec le chemin de Ste Cécile (mais par la rive nord). Plus nous avancions, plus les ronces et autres argeras se montraient agressives et nous rayaient les guiboles. Et puis c’était sans compter le nombre impressionnant des chemins de bestiaux qui nous a fait faire plus d’un demi-tour.  Découragés, nous nous sommes réfugiés sur un chemin connu de tous pour terminer plus confortablement notre sortie.
Je n’ai pas dit mon dernier mot… Ce sentier, promis, je vous en ferais profiter et même qu’avant, j’aurais éliminé quelques une de ces plantes des plus inhospitalières.
Merci Didier, Manu, Rémi, Gilles, Pascalou, et Jérôme pour votre bonne humeur et votre bravoure.

jeudi 6 mars 2014

GAROUTADE 2014


L’ASD était de sortie ce dimanche 2 mars. Destination Ille sur Têt.

Objectif sportif : La Garoutade : une virée VTT de 60 km pour 2400 m de d+ dans le maquis des Pyrénées Orientales.

Le casting : Didi et Rémi les inséparables Taïchoux, Jérôme et DD fiers représentants Dunois.
Ont déposé les armes : Guy et Manu (pour de la bobologie) mais aussi Pascalou (il devait piloter un avion ou quelque chose comme ça…). On pense à vous les copains !

L’aventure démarre au petit matin, avec les premiers coups de pédales vers les 7h30. Le temps est magnifique, le mont Canigou enneigé se dresse majestueusement devant nous. Nous étions tous motivés à accrocher à notre tableau de chasse l’édition 2014 de la Garoutade.
Très vite, Rémi profite de son GPS pour squeezer quelques difficultés topographiques et guère plus tard, martyrisé par des crampes, il prend le chemin du retour. Première victime de la Garoutade…

Les trois rescapés enchaînent montées assez roulantes et descentes plutôt engagées. Les chutes y étaient vivement déconseillées…
Mais bientôt les excès de la veille au soir viennent gentiment me titiller les cuisses jusqu’à me les mordre carrément. Avec tous les efforts fournis sur un vélo route pour éviter ce genre de désagrément, je suis plutôt vexé ! Comme dirait Pascalou, « Ils ne viendront pas te chercher, alors pédale et avance » en pensant trop fort « Tu n’as que ce que tu mérites… ». Serais-je la deuxième victime de cette Garoutade ? Non, j’ai une réputation à défendre, alors c’est à grands coups de poings sur les cuisses et d’étirements que les kilomètres s’égrainent jusqu’au ravito salé. Quelques cacahuètes, du fromage et autres aliments salés mais surtout ¼ d’heure de repos à marcher autour du stand pour me détendre des muscles malmenés par des abus. Et, victoire, les crampes se font peu à peu oublier.
Nous arrivons à la bifurcation Garoutade/Trans Biking 66, nous sommes dans les clous horaires, mais petits kikis, nous préférons le sentier de la facilité. Plus que 14 bornes, mais pas des plus faciles. Un portage nous attend. D’en bas, nous les voyons tous ces couillons avec le vélo sur le dos. Et bientôt, ce sont nous les couillons embarrassés d’un vélo trop encombrant dans un sentier trop étroit. Une éternité ce portage. Seul le paysage me réconfortait dans l’effort. Nous surplombons des gorges qui me rappelaient le canyoning en Sierra de Guara. Dans l’eau, pas d’effort, juste le courant qui te transporte, que du bonheur !
Enfin nous « basculons » et la dernière descente s’offre à nous.
Vu l’état dans lequel nous étions à l’arrivée, à la majorité nous étions soulagés par notre couardise. La TB66 aurait eu notre peau !

La Garoutade peut se traduire par « la fessée », mais la traduction « la raclée » ne serait-elle pas plus appropriées ?… 

DD

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