samedi 6 septembre 2014

La Rando de l'Espoir

Une majorité des adhérents de l’ASD sont venus soutenir la Rando de l’Espoir ce samedi 6 septembre. Lacoque c’est engagé sur les 9 km de la course à pied. Marie, Joëlle, Nathalie, Sophie, Fanny et Evelyne se sont essayées aux 10 km de la rando pédestre, et pour compléter l’équipé sauvage, Gilles, Amélie et Olivia sont partis sur le 20 km en VTT, Bastien, François, Guy, Pascalou et Dédé se sont inscrits sur le 35 km de la Rando de Font-Co. C’est moi qui conduis ! Pour l’occasion, nous avons sorti le monstre. Deux mètres d’alu à piloter sur les sentiers des coteaux de l’Hers. Les plus terribles restent les slaloms entre les arbres dans des singles descendants. Notre premier virage a faillit être fatal pour le coté gauche de mon acolyte Pascalou. Désignés, par expérience, les plus casses gueules (trois chutes si ma mémoire est bonne) : les petits coups de nez qui te font perdre le contrôle du pilotage. Pour en terminer avec les difficultés d’une virée en tandem, j’avoue que je me suis senti petit kiki devant une descente à tel point que notre binôme a mit pied à terre !... (Pour notre défense, elle présentait tout les atouts pour que notre essai se termine en vrac !) Si je ne vous raconte pas la peluche géante qui fait peur aux vététouilleurs, d’autres le feront volontiers en y ajoutant quelques galéjades. Concentré sur mon guidon à maintenir un équilibre instable et à éviter souches et arbres qui poussent n’importe où dans cette forêt magique, nous tombons nez à nez avec une espèce non répertoriée de plantigrade qui cachait sa méchanceté et son agressivité derrière un look de tendre nounours. J’ose espérer que mon sursaut occasionné par cette rencontre improbable restera dans le domaine du privé… Un grand merci à cette fée mystérieuse qui a su faire retomber mes frissons grâce à ses quelques notes de musique ! La fête continue avec un Guy qui souffre à tenir notre rythme (faut dire qu’une double propulsion menée par un Pascalou en canne et le tout sur un terrain roulant… c’est kek’chose !) mais il lui reste assez punch pour nous souffler quelques jolis phrasés dont lui seul détient le secret ! Et puis il y a les ravitos. Du bon et du rafraîchissant. Tout pour se rebiscouler, et repartir de plus bel à l’assaut du 35 de Font-Co. Et là, il y avait tellement de watts (ça me fait plaisir de le croire) que le dérailleur se saborde en emportant avec lui quelques rayons. Echec mais pas mat ! Ni une ni deux, « el rey de engenio », j’ai nommé le Pascalou, fait sauter le dérailleur, raccourcit la chaîne, ligote les rayons HS et nous fait rentrer à bon port avec une cadence de pédalage aux alentours des 120 ! C’était une bien belle aventure qui s’est conclue accoudé au manège carré devant une paire de demis. Ils sont bons les Taïchoux, feront ils mieux l’an prochain ?...

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