dimanche 2 novembre 2014

Ils sont où les Taïchoux ?... Episode 2.

Pour finir la saison VTT en « altitude », nous prévoyons la virée « Roquefixade ». Pas besoin d’être un super héros pour la sortir, tout en sachant qu’il faut donner un peu de la pédale pour profiter du panorama.
Nous devions être 10, mais s’était sans compter le désistement de la troupe de p’tits kikis de la banlieue nord de la vallée. Ils avaient sûrement de bonnes raisons pour ne pas nous accompagner et notamment celle qui s’appelle la frousse de se frotter à une bande de cadors comme nous (Pascalou, Patrick, Guy, Jérôme et Dédé).
Ce sera à chacun sa route : ceux de la plaine (Didi, Manu, Rémi, Fred, Philou) et ceux de la montagne (nous)…
Revenons aux cadors : petit départ tranquille histoire de chauffer les guibolles et ce jusqu’à Carla de Roquefort. Là commencent les embrouilles. Je ne parle pas du premier raidillon (le col des Escrozes), mise en bouche de notre ballade, mais d’une rencontre avec une joggeuse qui, comme nous, profitait des dernières clémences de l’été indien. Un bonjour en doublant et roule ma poule…
Bon dernier dans les premiers mètres de ce premier effort, voilà t’y pas que ma tuyauterie me rappelle à mon bon souvenir les assiettes de ragoût de pois chiches avalées la veille au soir. Pédaler dans l’inconfort d’un bide qui me joue des tours ? Z’auriez fait quoi à ma place ! Je décale mon fessier de la selle pour faciliter l’opération et me débarrasse de l’importun qui hurle haut et fort son mécontentement ! Mon plaisir dans la délivrance fut interrompu par un cri féminin du genre « Hé ! Ho !!! », sûrement inquiète, voir affolée, de ce qui pouvait arriver par la suite !
Tellement obnubilé par ma tripaille, je n’avais pas entendu la sportive qui trottait à près de un mètre de mon postérieur … La hchouma sur ma tête !
Cette anecdote, je préfère vous l’écrire… je connais quelques zouaves qui se seraient fait un malin plaisir à vous la broder…
Tout ceci ne nous arrête pas dans notre objectif.
Le col des Escrozes passé (nouvellement baptisé le col du Pet par une bande de couillons dont je terrais les noms…), petite halte rafraîchissante à la fontaine de Roquefort les Cascades. Nous voilà fins prêts pour commencer la ballade ! Petit topo : ça monte…, ça monte…, ça monte, prendre à droite et ça monte…, ça monte encore et prendre à gauche. Tous ces « ça monte » en sous bois, doivent être très agréables quand ça descend… Nous en sommes à gauche, et enfin nous surplombons Leychert et toute la vallée avec, en toile de fond, le Massif de Tabe qui fait le kéké. Quelques tours de roues plus tard nous voilà face au château de Roquefixade. Mais ce n’est pas parce qu’il se dévoile qu’il va s’offrir facilement. Joueur, il nous cache quelques coups de tarin ! 22.5 km plus loin et 600 mètres plus haut que notre point de départ, nous sommes contents de déposer les vélos quelques minutes, le temps de se requinquer, de faire quelques photos et de se concentrer sur la descente qui nous attend.
Piaffant d’impatience au plaisir de descendre, nous sautons sur nos vélos prêts à en découdre. Comme apéro, une première partie en cailloutée, qui te secoue le squelette à t’en faire perdre un os. Un plat de résistance plus fun et plus roulant en sous bois qui nous permet de jouer du frein arrière. Un trou ariégeois qui te fait claquer les dents (même que Guy a faillit en laisser quelques unes sur le parcours, mais s’en est bien sorti après quelques manipulations hasardeuses et prouesse corporelles). Le dessert avec un single en sous bois, Eden des vététouilleurs que nous sommes et qui nous mène jusqu’aux cascades de Roquefort qui étaient sèches comme un coup de tric. Café et pousse café : la descente du Col du Pet qui te propose quelques sauts mais faut pas y aller comme un tabanard sinon c’est l’escagasse à coup sûr !
Tout ce petit monde est rentré sain et sauf, en appétit. Il ne nous reste plus qu’à lancer les grillades à trinquer ensemble avec les Taïchoux qui, pour boire un coup, n’ont peur de déguin…


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