Objectif sportif : La Garoutade : une
virée VTT de 60 km
pour 2400 m
de d+ dans le maquis des Pyrénées Orientales.
Le casting : Didi et Rémi les inséparables Taïchoux,
Jérôme et DD fiers représentants Dunois.
Ont déposé les armes : Guy et
Manu (pour de la bobologie) mais aussi Pascalou (il devait piloter un avion ou
quelque chose comme ça…). On pense à vous les copains !
L’aventure démarre au petit matin, avec les premiers coups
de pédales vers les 7h30. Le temps est magnifique, le mont Canigou enneigé se
dresse majestueusement devant nous. Nous étions tous motivés à accrocher à
notre tableau de chasse l’édition 2014 de la Garoutade.
Très
vite, Rémi profite de son GPS pour squeezer quelques difficultés topographiques
et guère plus tard, martyrisé par des crampes, il prend le chemin du retour.
Première victime de la
Garoutade…
Les trois rescapés enchaînent montées assez roulantes et
descentes plutôt engagées. Les chutes y étaient vivement déconseillées…
Mais
bientôt les excès de la veille au soir viennent gentiment me titiller les
cuisses jusqu’à me les mordre carrément. Avec tous les efforts fournis sur un
vélo route pour éviter ce genre de désagrément, je suis plutôt vexé !
Comme dirait Pascalou, « Ils ne viendront pas te chercher, alors pédale et
avance » en pensant trop fort « Tu n’as que ce que tu mérites… ».
Serais-je la deuxième victime de cette Garoutade ? Non, j’ai une
réputation à défendre, alors c’est à grands coups de poings sur les cuisses et
d’étirements que les kilomètres s’égrainent jusqu’au ravito salé. Quelques
cacahuètes, du fromage et autres aliments salés mais surtout ¼ d’heure de repos
à marcher autour du stand pour me détendre des muscles malmenés par des abus.
Et, victoire, les crampes se font peu à peu oublier.
Nous arrivons à la bifurcation Garoutade/Trans Biking 66,
nous sommes dans les clous horaires, mais petits kikis, nous préférons le
sentier de la facilité. Plus que 14 bornes, mais pas des plus faciles. Un
portage nous attend. D’en bas, nous les voyons tous ces couillons avec le vélo
sur le dos. Et bientôt, ce sont nous les couillons embarrassés d’un vélo trop
encombrant dans un sentier trop étroit. Une éternité ce portage. Seul le
paysage me réconfortait dans l’effort. Nous surplombons des gorges qui me
rappelaient le canyoning en Sierra de Guara. Dans l’eau, pas d’effort, juste le
courant qui te transporte, que du bonheur !
Enfin nous « basculons » et la dernière descente
s’offre à nous.
Vu l’état dans lequel nous étions à l’arrivée, à la majorité
nous étions soulagés par notre couardise. La TB66 aurait eu notre peau !
La
Garoutade peut se traduire par « la fessée », mais
la traduction « la raclée » ne serait-elle pas plus
appropriées ?…
salut mon dd
RépondreSupprimerc'est tout a fait ce qui c'est passé par contre tu parles de kiki mais kiki , ki ?
ton didi